Nos
Mouvements
Incessants

La première fois que j’ai vu Abdou N’Gom (Compagnie Stylistik) sur scène, j’ai été terrassé par l’incarnation physique de ses combats intérieurs. Malgré des différences de forme et de disciplines artistiques, nos chemins sont les mêmes, une quête permanente d’affranchissement. Mais la liberté ne se demande pas, ne se mendie pas poliment : elle s’arrache de haute lutte.
Nos Mouvements Incessants en est une des nombreuses batailles.

L’une des contraintes fixées d’emblée fut celle de l’écriture hors les murs. Armés d’un cames-cope et de carnets, nous avons transformé des lieux de vie en scènes éphémères ; la caisse d’un su-permarché, le hall d’une médiathèque et bien sûr l’espace public ont été investis. Improvisant en ré-action à notre environnement et au public de circonstance, nous en avons gardé l’essence pour la transcender en spectacle.

Ensemble nous avons écrit sur un tapis de danse et mis en mouvement la feuille blanche.

Prochainement le spectacle dans son intégralité

Traces54

Court-métrage inspiré de Nos Mouvements Incessants

FugaCités #3

musique baroque + slam

Une grande et belle inspiration, voilà ce dont nous avons besoin…

Sur une idée de Frank-Emmanuel Comte, musicien et chef d’orchestre des Concerts de l’Hostel-Dieu, Fugacités est une rencontre entre poésie actuelle, nourrie au rap et au slam avec la musique baroque du 18ème siècle.
Clavecin, violoncelle et chant lyrique se mêlent tour à tour aux mots pour raconter l’histoire, simple et universelle, d’un homme qui quitte sa vie sur-le-champ pour revoir la mer.
Ce spectacle imaginé et créé durant le premier confinement, est avant tout une quête de beauté et de lumière, à une époque qui en manque cruellement.

Le concert de l’Hostel-Dieu / FugaCités

FugaCités est une rencontre entre la musique baroque et les cultures urbaines imaginée pendant le premier confinement par Franck-Emmanuel Comte. Ce sont trois variations poétiques et interdisciplinaires aux multiples inspirations, un dialogue créatif entre les instrumentistes du Concert de l’Hostel Dieu et trois artistes-phare de la scène Hip hop lyonnaise : Tiko (human beatbox), Mehdi Krüger (slam), Jérôme Oussou (danse hip hop) chorégraphié par Mourad Merzouki.

Les

Sept

Premières

Paroles

de

L’homme

Avec le Quatuor Debussy

Puissent
Nos Racines Être

« La vie nous regarde même si nous nous cachons.

Dans un va-et-vient perpétuel de concentration et d’expansion, cette nouvelle création est un questionnement sur les racines de l’être et le sens profond de l’existence. Il y a quelque chose de méditatif et de spirituel, de physique et d’organique aussi dans l’union des corps, des cœurs et des consciences.

Pour l’élaboration de ma pièce, j’ai cherché un langage de «transe» entre ciel et terre : comme une prière, un engagement, une pulsion. Comme un cri, un soupir, un sourire.

A cette danse viennent s’ajouter des mots. Ceux de Mehdi Krüger, poète urbain, qui endosse ici le rôle d’un chamane contemporain. Une lanterne à la main, il éclaire les zones d’ombres de chaque personnage et sa voix sait se poser entre chaque pli et chaque brisure dissimulée. Ses silences ont autant de résonance que ses mots.

La joie comme une résistance. »

Nora Turpault

En savoir plus

Spectacle Compagnie « Il y a »
Auditorium du Grand Cahors

Photographies: Diane Barbier

P.I.L.

Performance d’Improvisation Live

Avec Lionel Martin

La vraie folie exige de la discipline.

Cette leçon artistique, issue du free-jazz, je la reçois sur scène à chaque fois que je joue avec Lionel.

Son physique de légionnaire et son regard d’enfant apparaissent aussi dans sa musique, punk et savante, radicale et sophistiquée.

Ensemble, nous avons créé une performance d’improvisation sous le signe de l’animalité.

Entre rugissement des cuivres et  feulements de mots, nos spectacles font appel tant au corps qu’à l’intellect dans une joute musicale et textuelle.

Totalement improvisée sous vos yeux, à partir des mots du publics, nos performances au carrefour de la poésie instantanée et d’un jazz instinctif, poussent le lâcher-prise jusqu’à la transe.